J26 – Santa Maria di Stignano
J26 – Santa Maria di Stignano

J26 – Santa Maria di Stignano

Préambule : nous avons pris du retard à vous envoyer de nos nouvelles parce que le couvent est hors de toute couverture 4G et le WiFi était en panne.. Donc hier soir = avant-hier soir.

Hier soir, nous étions à San Severo, ville du vin et de l’olive. Nous sommes donc partis à la recherche d’un bar à vin pour Isabelle. Mais à défaut d’en trouver, elle a dũ se rabattre sur une tisane et les autres sur un Spritz. Isabelle s’est heureusement rattrapée au souper.
Retour dans notre ancienne demeure de caractère datant du 18eme siècle où nous avons enfin passé une bonne nuit calme (pour tous sauf un!). Il faut dire que Gene avait procuré un apaisant massage des pieds à Massimo et Jean-Paul.
Le lendemain, malgré le superbe décor, habituel petit déjeuner spartiate aux biscottes.
Départ vers Santa Maria di Stignano, entrée du parc national de Gargano.

Nous marchons le long de milliers d’oliviers, entrecoupés de vignes en espaliers. Superbes alignements à perte de vue. La récolte des olives commence un peu partout. La chaleur se fait sentir.

En passant devant une ferme, Angelo et ses copains nous proposent de l’eau fraîche, puis de bonnes grosses figues éclatées (Gene a dû jeter ses petites) et enfin des figues de barbarie . Il nous montre la technique pour les peler: couper les extrémités, puis fendre le centre, et enfin retirer les épines des doigts en les grattant au canif.

Nous continuons à marcher dans la plaine où nous côtoyons à la fois les beaux paysages et de trop nombreux dépôts clandestins d’ordures.
Nous dînons au meilleur endroit de notre parcours agricole: à côté d’un carrefour routier.
La plus belle partie de notre parcours commence avec le début de l’ascension vers le Gargano: magnifique chemin ombragé d’oliviers. Une barrière surgit mais Massimo joue à Kho-Lanta pour nous faire passer.
Nous arrivons dans un beau couvent perdu dans la nature et géré par des privés. Belle façade, beau cloître, et luxe suprême: une chambre avec douche par personne!
Inspiré par les lieux, Bernard fait des miracles et parvient même à dénicher une bière par personne. Jean-Paul n’est plus dans le rouge, la soirée peut commencer.

Bernard mais également Massimo ont amadoué notre hôtesse Rosa, revéche au premier abord, mais ensuite charmante. Non seulement, elle nous prépare un repas que nous mangeons tous seuls dans un grand réfectoire, mais elle nous réserve notre hôtel et restaurant pour demain. Elle nous envoie au lit à 20h tous seuls sans personne dans ce grand couvent, sans jeu de carte, ni baby-foot, ni connection internet , juste une reflexo pour Bernard…… On verra bien quand ce post parviendra à sortir de cet endroit perdu. ….

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