J3 – Cori
J3 – Cori

J3 – Cori

L’étape de ce jour sera Cori , une journée annoncée orageuse. Mais revenons auparavant sur notre soirée d’hier.. Nous avons donc été accueillis dans un beau grand séminaire avec jardin, séminaire occupė par un charmant jeune, souriant, et beau prêtre, et seulement 2 novices actuellement absents. Le souper était très bon et nous partagions la table avec 3 autres pèlerins : Jacques le Toulousain à l’accent chantant , âgé de 73 ans , voyageur solitaire . Et  un couple d’Italiens qui randonne depuis le 1er août d’Allemagne jusqu’à Benevento. La femme réalise tout à une vitesse V: parler, manger (y compris la tige et la mouche de la poire), et randonner. Elle nous explique qu’ils marchent 40km par jour, ils démarrent à 5h du matin à la lampe frontale, ils arrivent à destination en début d’après-midi pour pouvoir encore visiter un tas de lieux. Jean-Paul en reste bouche bée, il en oublie d’avaler sa salive, et reste tout essoufflé en écoutant cette brave dame. Le prêtre nous explique ensuite qu’un pont de la Via Francigena a été emporté par le cours d’eau, qu’il sera impossible de passer, à moins de faire un grand détour par la route ou  d’être véhiculés par une bénévole le long de cette route. Mauro contacte cette dernière qui accepte de nous prendre à 5 avec Jacques. Seul problème qui n’en n’est pas un pour les valeureux pélerins que nous sommes : elle doit nous cueillir au plus tard à 8h30 à un endroit de RV situé à 1h30 de marche du séminaire.

Ce matin, notre couple d’Italiens est parti à 5h sous un bel orage. Nous avons pris la route à jeun un peu avant 7h, sous une pluie finissante. Heureusement un bar nous ouvrait ses portes un peu plus loin.

A 8h30, nous avons retrouvé la sympathique Lucia avec …..une petite Fiat panda pour 6! Jean-Paul a tenté d’introduire ses longues jambes à l’avant. Nous nous poussons à 4 à l’arrière, Jacques avec la fesse gauche en dehors du siège, Bernard tenant la portière droite, Isabelle sur ses genoux, et Mauro coincé au centre tel un panino. La sympathique Lucia fonçait en confondant régulièrement le changement de vitesse avec le genou de Jean-Paul. A chaque trou de route, Isabelle enfonçait à la fois le plafond et les genoux de Bernard . Lucia nous a déposés à coté du lac de Giuglianello, en nous offrant à chacun des biscuits et un café lors de notre passage dans son village.

Après les 2 lacs volcaniques précédents, celui-ci était different, plus petit, entouré de champs. Au siècle passé, les femmes y chantaient d’un coin à l’autre tout en travaillant Nous avons marché le long de belles collines peuplées d’oliviers avec de belles brumes accrochées . Mauro nous a fait goûter des jujubes, et montré quelques kiwis.

Arrivés à Cori, après une bonne bière, nous avons visité le temple d’Hercule. Nous logerons au couvent San Francesco, un lieu d’accueil pour jeunes migrants et italiens. Reste maintenant à trouver un restaurant dans ce village où tout semble fermé.

9 commentaires

    1. Mauro

      Le jujubes sono le giuggiole. Da cui l’epiteto giuggiolone, usato nelle marche per definire un ragazzone grande e grosso che si accontenta di poco. Da noi ogni casa colonica ha la sua pianta di giuggiole che da ragazzi saccheggiavamo con gusto. Anche qui ce ne sono molte, una grande e carica di frutti anche nel cortile del convento di Cori dove abbiamo passato la notte.
      Mauro

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