J7-Brindisi à Torchiarolo

Aujourd’hui c’est dimanche, jour de repos…sauf pour nous. Nous quittons Brindisi de bonne heure, sous un soleil généreux mais moins chauffant que les derniers jours.
Quitter ou rentrer dans une ville n’est pas toujours agréable mais un dimanche c’est différent. Peu de voitures, pas de camions, quelques joggeurs, on peut presque dire que la route nous appartient.

Miracle: des indications nous montrent le chemin de la Via Francigena ! Et à la sortie de Brindisi, une peinture murale nous dessine le parcours complet de la VF.

Plus loin un grand panneau nous propose de rejoindre en bateau l’Albanie, pourquoi pas ?

Après une bonne demi-heure, nous voici dans la campagne : cultures de petites tomates, de melons, de pastèques, d’artichauts et j’en passe. Nous croisons ces cultivateurs venant vérifier si la récolte peut s’envisager. Parmi eux Giovanni nous tend généreusement des morceaux de melon. Excellent et rafraîchissant !

Peu d’habitations et peu de rencontres dans cette région… sauf quelques chasseurs. Paysages très diversifiés aujourd’hui : après les cultures, les oliviers sur des kilomètres carrés ( malheureusement attaqués par cet insecte qui lui ronge les racines), ensuite les vignes ( bons raisins bien sucrés), et des rangées denses de bambous.

Pic-nic dans la forêt au calme. Notre promenade traverse une splendide propriété de vignobles, ce domaine est gigantesque et  « tiré à quatre épingles ».

Plus tard, les oliviers reprennent la main mais c’est triste à voir: une grande partie sont morts ou carrément coupés.

Isabelle nous donne des émotions sur notre route, elle croise son pied avec une fameuse vipère noire ( taille : un gros mètre !!) sortie de son buisson !!

Toujours pas grand monde avant notre arrivée à Torchiarolo. Ce soir nous sommes hébergés dans unIe ancienne école des Surs Salésiennes du Sacré-Coeur ! Bernard est tout content: il y a une chapelle en face de notre chambre, qui en fait est donc une ancienne classe avec 4 lits, un tableau noir et le bureau du professeur.

Sanitaire rustique mais qui fonctionne. Nous y avons retrouvé nos deux pèlerines suisses ( à propos: comment appelle-t-on deux dames suisses ? Des suissesses. Imaginez que dans ce mot de 10 lettres, il y a 6 s !!). La cheffe des lieux est Rosanna qui a donné à Bernard toutes les instructions. Il en est sorti épuisé ! Elle est charmante mais fatigante. Elle nous a donné notre pic-nic pour demain car notre étape ne traversera aucun village ni point d’eau. Demain soir destination Lecce  !!