J10-Lecce à Martano
J10-Lecce à Martano

J10-Lecce à Martano

Hier soir, nous avons bien retrouvé Gene en compagnie de Marisol , une charmante mexicaine baroudeuse rencontrée à la gare de Brindisi, pendant les 90 min de retard du train italien. Dernier petit verre pris ensemble en terrasse. 

Nuit toujours chaude…… pas de bruit de lit cassé dans la chambre des hommes, Ouf! 

Lever matinal à 6h pour éviter les fortes chaleurs de cette longue journée. 

Nous prenons notre premier café à Merine où nous rencontrons 2 marcheurs italiens. 

Nous reprenons notre marche jusqu’à Acaya, superbe petite ville, où nous degustons notre second café, ou plutôt des cappuccini à la cannelle accompagnés d’un pasticciotto. La serveuse est charmante. Elle fournit le 1er cachet sur la crédence de Gene et Marc. Nous sommes installés en terrasse face à la porte de la ville style Renaissance , ainsi qu’ un magnifique chateau-fort avec douves, datant du 16eme siècle à l’époque de Charles-Quint.

Nous reprenons notre marche sur de belles routes bordées de murets de pierres. 

Les oliviers malades sont toujours aussi nombreux. Nous rencontrons un couple qui tente de récolter quelques olives minuscules car « il n’y a rien d’autre à faire et il faut bien manger ». La dame nous explique que les tentatives de greffes d’oliviers implantées dans les racines ne prennent malheureusement pas beaucoup, elles sont déjà sèches. Brûler les branches aide effectivement à combattre les insectes.

Nous croisons de plus en plus de cabanons en pierres appelés furnieddhi. Ils ont été construits à l’époque byzantine pour se protéger des intempéries et protéger les récoltes.

Nous arrivons à Vernole où nous sommes accueillis d’abord par Esterina en grande conversation avec Bernard.

Plus loin, c’est un charmant vendeur de légumes qui refuse de nous faire payer nos tomates du pic-nic. Nous les mangeons sur la place du village avec bain de pieds dans la fontaine. 

Les chemins deviennent de plus en plus étroits, avec moins d’asphalte, mais toujours autant de petits murets en pierres. 

Gene et Isa se font conduire à Martino pour les 7 derniers km.

Antonio leur explique que Martino était auparavant la capitale des  oliviers, mais vu leur maladie, elle est devenue capitale de l’aloé vera. Les 3 hommes arrivent 2h plus tard,  épuisés par le nombre de km et l’absence des femmes. 

La

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