J24-Locorotondo à Alberobello
J24-Locorotondo à Alberobello

J24-Locorotondo à Alberobello

Hier soir et ce matin, le fond de l’air commençait à devenir un peu plus frais. Cela ne nous a pas empêchés de bien profiter de l’agréable terrasse de notre trullo.

En journée, la chaleur reste toujours importante .
Aujourd’hui, nos pas nous mènent à Alberobello.

À peine sortis de la ville de Locorotondo, nous retrouvons rapidement les fameux murs, à perte de vue. À chaque colline, le paysage change, aujourd’hui avec des couleurs d’automne. Nous traversons des campagnes clairsemées de noyers et noisetiers, sans oublier les incontournables oliviers. Des trulli aussi mais ici très authentiques. Vraiment peu de monde sur notre route, exception faite d’un agriculteur et son fils qui se plaignaient de la faible taille des olives …mais qui auront beaucoup plus de goût. Nous reprenons un tronçon d’aqueduc, plus sauvage qu’hier et plus ombragé. Très agréable.


Arrivée à Alberobello, connue comme la ville des trulli.
Les trulli sont des habitations coniques de pierre sèche , exemples remarquables de construction sans mortier, technique héritée de la préhistoire et toujours utilisée dans la région. Cette technique principalement utilisée au XVeme siècle servait non seulement pour les murs, mais également pour les abris, et permettait d’éviter de payer des taxes car facilement démontables. A cette période, les toits étaient posés directement sur la terre. Ce n’est qu’au XVIIeme siècle, que des sous-bassements en pierre ont été posés. Les trulli sont devenus au XXeme siecle des habitations précaires ou chambres en dehors de la ferme, utiles aux paysans qui cultivaient la terre pour un patron. Actuellement, un tiers des trulli est toujours habité, un tiers est destiné au tourisme, et le tiers restant est abandonné……avis aux amateurs!
Nous nous promenons donc dans la ville d’Alberobello pour les admirer. Impressionnante cette concentration de toits pointus! Magnifique….mais en même temps une impression ambivalente de « too much »… probablement ressentie à cause de la récupération touristique.

3 commentaires

  1. Olivier

    Comme toujours, grand merci pour ces belles photos et vos pensées régulières aux « oliviers » ;-). J’espère ne pas finir en cendre comme ceux qui sont malades …. quoique :-). Ce reportage nous rappelle notre passage dans les Pouilles en 2015 et 2016. Je croyait que c’était hier mais bigre que les années passent vite 🙁
    J’espère que Jean-Paul n’a pas eu trop de difficultés pour entrer dans les Trulli et que les lits étaient à sa taille !
    bonne continuation

  2. Christophe

    Bon allez ca y est . Je mets un commentaire. Parce que depuis le debut de votre nouveau chemin je suis un observateur fidèle, attentif, impressioné, jaloux ? , …mais sans voix. Sans doute parce que je cheminais, interieurement, a vos cotés, discretement, autant dans vos pas que dans mes souvenirs . Ou alors parce que devant tant de beautés et de bons textes, je ne trouve finalement rien à dire. Et pourtant cette partie que vous visitez est la terre d’origine d’isabelle ( la mienne , il y en a bcp ds cette famille 😀), donc celle de mes enfants, donc aussi ma terre par les liens sacrés du mariage. Et je l’aime cette terre des Pouilles, cet autre Finistere, entre monde Grec, arabe, latin et qui veut bien venir s’y perdre. Tellement manifiés dans le roman familial mainte fois compté par la Nona d’Isabelle, cette mémée qui ressemblait forcement à celles que vous croisez prenant le soleil sur leur vieille chaise devant leur maison en fin de journée. Comme dans le roman du Soleil des Scorta . J’adore la sonorité du mot Trullo, Trullo Trulli. Petite maison de comte de fées. Il me semble que ca aurait de la gueule si un jour , nous dormions chez nous dans notre Trulllllllllllo. Allez j’arrete . Bon vent a vous et comme on dit sur la voie qui est la notre en attendant d’aller plus au Sud, Bon Chemin . Cousinement. Christophe

    1. Isa

      Et bien cousin, quand tu prends la plume, tu ne la prends pas à moitié!! J’en suis toute retournée ! Quelle belle prose, j’en reste sans voix. Toi aussi tu nous fais rêver à travers tes histoires familiales à la Scorta! Merci beaucoup.

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